lundi 29 décembre 2014

Bonnes fêtes de fin d'année !

La communauté catholique (et chrétienne en général) est petite mais dynamique en Corée (mon ancienne propriétaire me rappelait avec passion que la Corée était le premier pays asiatique visité par le nouveau pape), et Noël y est un jour férié. Cependant Noël n'est pas une fête importante ici : les fêtes coréennes les plus importantes sont le nouvel an lunaire (cette année le 19 février) et la fête des moissons "Chuseok" (célébrée en août ou septembre selon le calendrier lunaire).

Mais évidemment Noël demeure un enjeu marketing important et les chants de Noël sont apparus dans les rues et magasins au lendemain d'Halloween, ainsi que des sapins et des décorations lumineuses.

Mais que font les Coréens ce jour-là ? Noël n'est pas vraiment une fête de famille et elle est devenue plutôt une fête d'amoureux. Je suis sortie le soir du réveillon avec une copine et le restaurant était rempli presqu'exclusivement de couples (la plupart semblaient s'ennuyer profondément : derrière nous, le garçon se penchait en avant vers sa belle alors que sa belle se penchait en arrière ; à côté, la belle s'admirait tantôt dans son mirroir tantôt dans son téléphone pendant que son rencart attendait patiemment qu'elle ait finit).

Le centre commercial avait prévu une animation de Noël : une fanfarre et des déguisements sur le thème "le Père Noël au pays des merveilles", mélange assez peu réussi d'un Père Noël et de ses soubrettes peu frileuses avec une Alice coréenne blonde et plusieurs lapins en retard ainsi que quelques cartes, le tout se tortillant sur les tubes de Noël (hélàs ! mes photos sont floues, mais le spectacle valait le détour !!).

Ne me demandez pas pourquoi, mais les Coréens achètent des gâteaux à manger pour ce jour-là, et on voit partout dans le métro les Séoulites se ballader avec leur carton à gâteau (acheté le plus souvent dans une des chaînes de boulangerie portant les doux noms de "Paris Baguette" ou "Tous les Jours"). Et quand je dis "gâteau", je veux dire : génoise plutôt insipide avec glaçage varié et décorations de Noël. En effet, les Coréens patissent peu; ils n'ont souvent même pas de four chez eux. Imaginez le succès que j'ai lorsque je fais un simple gâteau au yahourt !!

dimanche 21 décembre 2014

Jjimjilbang !!

Les salles de bain coréennes sont très majoritairement équipées de douches plutôt que de baignoires. Et par douche, j'entends : un pommeau de douche (souvent relié au lavabo) et non séparé du dit lavabo ou des toilettes, avec évacuation au centre de la pièce. Personnellement, je mets toujours de l'eau partout (je pense que notre salle de bain fait 2m²) et je m'efforce juste d'éviter de mouiller le PQ et la serviette de toilette. On s'y fait très bien.

Cependant, les Coréens adorent les bains et, s'ils n'en ont pas chez eux, ils fréquentent régulièrement les bains publics coréens, appelés Jjimjilbang. Or, avec l'hiver coréen qui nous est tombé dessus, je rêvais d'un bon bain chaud et je me suis rendu avec une copine hier dans l'un des plus grands de Séoul : le Dragon Hill spa !

Ce spa est plus cher que les bains de quartier habituels mais c'est parce qu'il est plus grand et comprend plusieurs attractions, mais les grands principes restent les mêmes dans tous les jjimjilbang. Suivez le guide !

En arrivant, on nous donne à la caisse 2 serviettes, un uniforme et la clé des vestiaires.
Fun fact 1 : les coréens n'utilisent pas de grandes serviettes de bains, uniquement des serviettes de toilettes.

On dépose d'abort ses chaussures dans un premier vestiaire puis on se rend dans le vestiaires des femmes pour se dévêtir. Car les bains sont unisexes et l'on si rend dans son plus simple appareil !

Je m'étais déjà rendu dans des bains il y a 3 ans donc cette question ne m'angoissait pas, mais il est vrai que la copine était un peu inquiète du regard des coréennes (en plus, comme nous étions samedi, il y avait vraiment beaucoup de monde). Heureusement, on se rend vite compte que personne ne s'intéresse à nos culs tout pâles et qu'on ne se sent pas du tout jugées. Il faut dire que tous les âges fréquentent les bains : les jeunes mamans et leurs enfants, les ados entre copines, les femmes mûres et les femmes âgées. De toute manière, les tentatives de pudeur sont un peu vaine: en vertu du fun fact 1, les serviettes ne couvrent pas grand chose !

Donc, on se rend aux bains et on se douche avant de rentrer dans les bains. "Se récurer" serait d'ailleurs probablement un meilleur terme : on se savonne, shampoine et gratte les peaux mortes (avec des petites éponges) et souvent les gens se grattent mutuellement le dos.

Une fois bien propre , on rentre dans l'eau et... c'est le bonheur !!! Il y a plusieurs bains possibles: bains à 42° (trop bon!!) et à 47° (trop chaud !!), bains aux herbes et bains bouillonnants, bain froid bien évidemment (20°) qui fait un bien fou, sauna et hammam. Bref, après une heure de cuisson à toutes les températures, je me sens réchauffée jusqu'au fond des os !

Il est alors temps de passer à la 2e phase du programme: on enfile l'uniforme et on rejoint les parties communes. L'uniforme est (toujours) constitué d'un tee-shirt et d'un short: ici bleu (très clair) pour les hommes et vert (plus clair encore) pour les femmes (les enfants sont en vert vif et les rondouillard en couleur brique). Les parties communes sont chauffées par le sol, la température est alors très agréable.



Le but de ces parties communes : trainer pendant le temps que l'on souhaite, en famille, avec ses amis ou son amoureux (beaucoup beaucoup d'amoureux) ! Il fallait vraiment être en Corée, un pays où les gens travaillent de très longues heures pour inventer un lieu où le seul but est de ne rien faire !



Plusieurs activités possibles dans les parties communes : notamment se rendre dans des saunas (où l'on reste habillé cette fois-ci) aux différentes caractéristiques : celui couvert de bois, celui couvert de jade... La lumière est tamisée et beaucoup de gens y font la sieste.

Par exemple, nous avons fréquenté un des plus kitsh en forme de pyramide ! La déco intérieure était pseudo égyptienne et la température à 33°.


Mon détail préféré : des petites alcôves individuelles pour plus d'intimité, très prisées par les amoureux !


Le centre comprenait également une salle informatique pour ceux qui veulent jouer aux jeux vidéos, une salle de cinéma, plusieurs restaurants et cafétérias, une salle de jeu et plusieurs télé.

Les snacks préférés de coréens au jjimjilbang : oeufs durs, clémentines et boisson douce de riz. Et comment on paye ? La clé de notre vestiaire est équipée d'une petite puce que l'on passe à la cafétéria, et on paye pour tous nos achats en sortant !


On a même eu le droit à un spectable de magie !
On est resté plus de six heures et on aurait facilement pu rester plus longtemps (on ne voulait pas manquer le dernier métro - ils s'arrêtent plus tôt le weekend !). On n'avait même pas froid en sortant ! Bref, j'ai trouvé une de mes activités favorites de cet hiver ! :)

mercredi 10 décembre 2014

Traumatisme 1 : entretien d'embauche !

Le travailleur coréen n'est pas réputé pour son indolence, je le savais avant d'arriver ici. Par exemple, je connais un Canadien qui travaille à Séoul depuis plus de trois ans (il est architecte) ; il me racontait qu'il travaillait environ 10 heures par jour et deux à trois samedis par mois...

Officiellement, la semaine de travail est fixée à 40 heures et le weekend dure deux jours. Dans les fait, les heures supplémentaires sont courantes, et il n'est pas rare que les employés travaillent jusqu'à 20h, 21h, 22h... voire plus, et viennent travailler le weekend si nécessaire.

De plus, l'esprit de groupe et le respect de la hiérarchie sont très important dans le milieu professionnel. Par exemple, il n'est pas acceptable de quitter son poste avant son supérieur hiérarchique. En général, une fois par mois sont organisés des repas entre collègues après le travail : ces repas sont obligatoires car sensés renforcer l'esprit d'équipe. Pendant ces repas, on boit beaucoup, ce qui est le prétexte nécessaire pour dire ouvertement ce que l'on pense !

Bref, malgré mon amour et mon admiration pour la Corée, ces éléments ne sont pas particulièrement attirants à mes yeux...

La semaine dernière j'ai répondu à une annonce pour un stage dans une entreprise coréenne (qui cherchait de jeunes étrangers) et j'ai été convoquée pour un entretien hier. Il est courant en Corée que les entreprises embauchent des stagiaires (rémunérés) qui, s'ils font leurs preuves, sont ensuite embauchés avec un vrai contrat de travail. Il est donc attendu que les entretiens soient aussi rigoureux que pour des entretiens d'embauche traditionnels.

Mais je ne m'attendais pas à affronter le plus long entretien de ma (relativement courte) existence ! L'"entretien" a duré plus de trois heures !! C'était inédit et un peu traumatisant :)

Un peu traumatisant car la chef de cette petite entreprise est venue me voir à mon arrivée pour décortiquer mon CV, me reprocher de ne même pas parler japonais et de n'avoir pas d'expérience dans le privé (ce qui est vrai, mais je n'ai jamais prétendu le contraire). Etant donné à quel point la personne était désagréable, je me suis demandé si ça valait la peine que je reste plutôt que de perdre mon temps (et le leur)...

D'autant plus que la deuxième partie de l'entretien était inédite pour moi : on m'a donné un devoir ! Je devais imaginer un produit ou un service qui ait un lien entre  l'Europe et l'Asie, et préparer une proposition argumentée sur PowerPoint... Ca m'a pris environ 1h30 et à ce stade, j'avais juste envie d'en finir et de partir !

Mais ce n'étais pas fini : il fallait que je vois la chef (encore) et que je défende mon projet ! Et que je réponde à tout un tas de questions personnelles... Ca a duré environ 1 heure. Apparemment l'exercice visait à tester mon raisonnement logique et ma capacité à convaincre (et apparemment je ne m'en suis pas trop mal sortie, même si ma proposition a été jugée peu rentable).

Heureusement l'entretien s'est mieux terminé qu'il n'avait commencé !! Je ne pense pas être retenue (et c'est plutôt un soulagement) mais l'expérience a été enrichissante (quoiqu'un peu traumatisante !). Ah, Corée, ton univers impitoyable !

dimanche 7 décembre 2014

Chirurgie esthétique : vers une armée de clones ?

L'année dernière, cette photo a fait scandale dans le monde entier :


Il s'agit des candidates au titre de Miss Corée du Sud 2013, et la Corée du Sud (et le reste du monde) a crié au clonage !

Effectivement, les candidates se ressemblent... beaucoup...
Cela s'explique par la combinaison de deux facteurs : photoshop et chirurgie esthétique. La ressemblance réelle qui existe entre les candidates a été accentuée par l'informatique (la ressemblance est moins frappante sur les photos de la compétition). La Corée du Sud est réputée pour son usage important de chirurgie esthétique, et ce n'est pas une réputation usurpée.

Rassurons-nous tout de suite cependant : les Coréens ne sont pas tous des clones et les Coréens de tous les jours ont souvent un physique tout à fait normal à quelconque. L'usage de la chirurgie esthétique est plus courant et plus socialement accepté qu'en France, cependant le recours à la chirurgie reste cher et non majoritaire.

Quels sont donc les critères de beauté en Corée ?
Je ne les connais évidemment pas tous, mais voici les plus courants.

Evidemment, les femmes (et les hommes) doivent avoir de grands yeux (comme les héros de manhwa) : les Coréens se font donc débrider les yeux (bien que le résultat demeure subtil).

Le teint clair est valorisé : les femmes se protègent donc du soleil autant que possible et choississent en général un fond de teint légèrement plus clair que leur carnation naturel (ce qui est une erreur : les femmes ont alors un visage plus clair que leur cou, ce qui est bizarre). Ce n'est pas pour rien que la BB cream a été inventé en Corée du Sud !

Le visage doit être pointu ; on parle alors de "V"







Les femmes (et les hommes) doivent évidemment être minces, mais pas plates pour autant ; on parle alors de forme en "S"


 (Pour les hommes, on ne parle pas de silhouettes en S, cependant la Corée du Sud est un des rares pays au monde où la pression sur la minceur est aussi forte pour les hommes que pour les femmes).


L'apparence physique est malheureusement un élément déterminant pour l'ascension sociale des hommes et plus encore des femmes. Fort de ce constat, le recours à la chirurgie esthétique est considéré non comme quelque chose de honteux, mais plutôt comme un investissement. Les publicités sont d'ailleurs peu subtiles dans leurs arguments: embellissez-vous pour trouver un mari au revenu confortable !

La jeune fille transformée en robe de mariée... Dommage que la photo soit mal photoshoppée et que le corps soit disproportionné par rapport à la tête.
 Les cliniques de chirurgie esthétiques s'affichent ostensiblement dans certains quartiers de Séoul et les publicités abondent dans les couloirs du métro !


En Corée comme ailleurs, il vaut mieux avoir une chevelure épaisse !

Les publicités pour les hommes sont un peu moins courantes que pour les femmes, mais se présentent de la même façon.


Une fois de plus, nous ne vivons pas encore dans une société entièrement retouchée... Mais ça me rappelle un gag de Spirou magazine qui racontait comment une femme (retouchée) rencontrait un homme (retouché) et qu'ils formaient un couple aimant et magnifique mais, la génétique ne mentant pas, ils produisaient un bébé tout moche !


samedi 6 décembre 2014

L'hiver est parmi nous ! Radonnée au Parc de Bukhansan

On dirait que la météo coréenne prend en compte le calendrier grégorien : elle a attendu le 1er décembre pour enclencher les hostilités hivernales ! Désormais c'est températures en dessous de zéro tous les jours, chutes de neige et froid dieu merci) sec. Apparemment, c'est ce qui m'attend pour les 4 prochains mois, je dois donc apprendre à survivre dans ces conditions climatique et à aimer la Corée sous la neige !

De fait, malgré le froid, Séoul n'est pas encore recouvert d'un grand manteau blanc (ça viendra bien assez vite). Constatant le caractère abrupt du changement climatique, j'ai décidé hier de faire une dernière randonnée, car je ne suis pour le moment pas équipée pour crapahuter sur la neige et le verglas.

J'ai donc été randonner dans un parc situé à proximité de Séoul, ce qui explique sa grand popularité (10 millions de visiteurs par an). Le parc est accessible en métro (mais le métro séoulien est plus étendu que le métro parisien), il m'a quand même fallu une heure et demie pour l'atteindre depuis chez moi.

En me levant, la météo annonçait -10°C sur Séoul et je me suis donc équipée comme je le pouvais (bérêt en laine, mitaine et gants de ville fourrés, tee shirt à manches longues sous la polaire sous le coupe-vent imperméable, collant "c'est-mieux-que-rien" sous le pantalon de randonnée et mes braves sneakers écologiques et équitables !) mais j'avais bien conscience que je devrais faire demi-tour s'il s'avérait que cela n'était pas suffisant.

Heureusement, cela suffit.
Car heureusement, l'essentiel de la balade était exposée au soleil !

La neige avait davantage tenu dans le parc que dans Séoul, ce qui donnait de beaux paysages d'arbres nus et de feuilles mortes recouvertes de blanc.




Objectif de la randonnée : monter tout en haut de la "montagne" (guillemets pour montagne car elle culminait à 739 mètres, ce qui n'est pas beaucoup, mais c'était tout de même beaucoup trop raide pour que j'appelle cela une colline !)

Objectif en vue !
Le parc n'est pas immense, pourtant trois temples y sont installés. On entend les moines psalmodier avant de les voir (l'aspect romantique en prend un coup quand on se rend compte que les psalmodies sortent d'un haut parleur, mais le doux chant demeure terriblement apaisant, surtout en pleine nature).





Le parc étant un peu moins aménagé que les autres parcs que j'ai parcouru, donc plusieurs fois j'ai cru me perdre (d'autant plus quand il n'y avait pas de traces de neige pour indiquer le chemin). Mais étant donné que je visais le sommet, je me disais que j'avais peu de chance de me tromper tant que je montais... et ça a bien grimpé !

Des cailloux, toujours des cailloux...




Arrivée au sommet j'ai bénéficié d'une vue à 360°C sur Séoul et les environs, et ai profité de mon succès environ 2 minutes avant que le froid polaire (pardon, sibérien) ne me pousse à redescendre fissa !

La ville au loin, perdue dans une brume de froid et de pollution



En redescendant un charmant randonneur m'a fait remarquer que j'étais bien mal équipée pour ce type de balade (j'étais bien d'accord) : il m'a laissé partir en me recommandant bien de marcher lentement et en me donnant une barre chocolatée, puis lui a disparu en 2 secondes en sautant de pierre en pierre tel un tarzan des forêts coréennes comme pour me narguer !

Un des moines devait avoir de l'humour, en rapportant ces statuettes typiques de Jeju, où il neige rarement !

lundi 17 novembre 2014

Je me souviens que je suis en Corée quand...

... quand je m'offusque d'apprendre que les supermarchés ferment un dimanche par mois !
Et si j'ai envie de faire mes courses ce dimanche-là à 21h30, où je vais moi, hein ?
(réponse : une partie des supérettes restent ouvertes ce jour-là - risque limité de mourrir de faim ou de manque de PQ)

dimanche 16 novembre 2014

Crème d'escargot

Les Coréens sont toujours à la pointe des produits cosmétiques (n'oublions pas que ce sont eux qui ont inventé la BB cream) et le français donne toujours une touche de glamour aux produits.

Mais ma colocataire et moi venons d'éclater de rire en voyant la pub à la télé pour la "crème d'escargot" :

  

Mais je constate en ligne que les produits à base de bave d'escargots sont extrêmement populaires... Je vais peut-être essayer !

Hallasan

Jeju est une île volcanique, et le volcan en son centre est en réalité la plus haute montagne de Corée du Sud, qui culmine à 1950 mètres !! ça oui, ce n'est pas le Mont Blanc, et il n'y a pas de neiges éternelles au sommet... Mais les montagnes de la péninsule offrent des conditions suffisamment intéressantes pour que les prochains jeux olympiques d'hiver soient organisés à Pyongchang (au nord-est du pays).

Le volcan s'appelle "Halla", et comme montagne se dit "san" en coréen, on parle généralement d'"Hallasan". Hallasan est donc le point culminant de l'île et aussi la randonnée la plus connue (et probablement la plus fréquentée). Elle n'est pas particulièrement difficile, mais un peu longue tout de même : environ 8 heures de marche aller / retour pour 19 km, 1200 mètres de dénivelés. De plus il faut partir tôt, car il faut atteindre le dernier "refuge" avant 12h et quitter le sommet avant 13h30 ; à l'aller, tout le monde est donc un peu pressé...

La randonnée commence doucement, avec peu de dénivelé et se raidie au fur et à mesure. La végétation change quand on monte en altitude.

Photos !

le parcours

Pour commencer, une végétation classique aux couleurs automnales et des sentiers presque plats



puis une végétation au sol plus prononcée et des arbres plus petits et effeuillés

les sentiers deviennent plus raides

la végatation plus basse encore



la température rafraichit et on voit de la glace au sol. Malheureusement, la glace fondue rend le chemin plus glissant !

Ouf ! Arrivée au refuge à 11h, je suis dans les temps !
le chemin est de plus en plus raide...



puis la végatation devient plus rare
même s'il y a de petits nuages...

et le vue sur toute l'île est spectaculaire !

 
 


enfin au sommet !
aujourd'hui le lac du cratère est presque vide...
mais je ne suis pas la seule à avoir fait le déplacement !

La descente se fait plus tranquillement, les randonneurs pouvant emprunter un autre chemin pour le retour (un peu plus abrupte) et sans obligation de temps...

Une très très belle ballade que je recommande à tous !