mercredi 20 avril 2011

Faire ses courses au Vietnam

Faire ses courses : une activité basique et plutôt indispensable à la survie de beaucoup d'entre nous. Une activité dont je me passerai bien et que je délèguerai volontiers !!

Néanmoins c'est l'occasion de remarquer quelques détails intéressants.

1- Ayant grandi et vécu uniquement dans des pays riches et développés, il y a certaines choses que j'ai tendance à considérer comme bêtement acquis. Par exemple, que les magasins sont régulièrement approvisionnés, et que si je trouve un produit que j'apprécie une semaine, j'en trouverai de nouveau la semaine d'après.

Et non.
Le meilleur exemple étant ma sucrerie préférée : un petit gâteau appelé "Suiss Roll", fabriqué en Malaisie et distribué en Asie, avec juste la bonne dose de sucre et de chocolat. Ce biscuit est déjà en soit tout en poème, puisqu'apparemment d'inspiration Suisse (d'après le nom), avec précisé que le produit est Hallal (la Malaisie est un pays musulman), et aux ingrédients rédigés en chinois !!!

Bref, il y a quelques mois, je vois un énorme tas de "Suiss Roll" dans mon magasin habituel ; j'en prends un paquet, je le mange en quelques jours, et je souhaite donc en racheter aux courses suivantes. La semaine d'après, plus de "Suiss Roll". J'enrage...

Puis 1 mois plus tard, de nouveau un tas de gâteau : cette fois-ci, j'en achète trois paquets. Une semaine plus tard, il y a toujours des gâteaux. Rassurée, j'en achète seulement un paquet. Puis deux semaines plus tard, il n'y en a de nouveau plus...

Voilà comment, à ma propre surprise, je développe des réflexes de temps de pénurie : s'il y en a, j'en achète le plus possible, car je ne sais pas quand je pourrai en retrouver...
Ce qui est idiot : acheter trois paquets ne dure pas trois fois plus longtemps... (mes jeans sont bien serrés ces jours-ci !!).

2- Dans tous nos rayons occidentaux, on nous propose un certain nombre de produits avec une date de limite de consommation plutôt longue (un an par exemple). Mais ces produits ne restent jamais très longtemps dans les étagères, bien qu'ils soient encore parfaitement comestibles.

Et où vont donc ces produits une fois leur date limite de consommation avancée ? Au Vietnam !

Et voilà comment je peux acheter un parmesan italien de bonne qualité (et pas trop cher) aujourd'hui (20 avril) dont il marqué qu'il a été mis en vente le 7 septembre 2010, et qu'il est consommable jusqu'au... 7 septembre 2011 ! Ou encore de la chantilly de la marque président que je dois manger avant le 8 juin car produit en décembre dernier !!

3- Comme partout maintenant, on offre souvent au consommateur un échantillon d'un produit (ou un petit cadeau) quand on achète un autre produit lié ; par exemple, un verre quand on achète des sachets pour thé glacé. Ou encore du savon quand on achète de la lessive.
Mais quand j'ai vu qu'on offrait des cotons-tiges quand on achetait des chaussettes pour homme, je me suis dit que je n'avais pas appréhendé tous les aspects du coton-tiges !!

1 commentaire:

Del2 a dit…

Aaaah Satu comme je te comprends. Quand j'étais en Biélo je me suis fait la même réflexion (et mon tour de taille aussi).

D'ailleurs, l'ambassadeur utilisait la voiture privée de l'Ambassade et allait faire faire ses courses alimentaires en Lithuanie où il y avait un carrefour ha ha. Le coquinou (et merci le contribuable français).

Par contre, je suis très alléchée par cette histoire de Suiss Roll, je n'ai jamais vu ça. Tu nous en rapportes lors de ton prochain passage histoire qu'on goûte ça entre incultes du Suiss Roll?